Nurofen est un médicament à base d’ibuprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) appartenant à la famille des dérivés de l’acide propionique. Il est principalement utilisé pour soulager la douleur, faire baisser la fièvre et réduire l’inflammation. Il agit en inhibant la synthèse des prostaglandines, substances impliquées dans les processus inflammatoires, douloureux et fébriles.
Nurofen est indiqué dans le traitement symptomatique de :
• La fièvre et des états fébriles chez l’adulte et l’enfant à partir de 6 mois,
• Les douleurs légères à modérées : céphalées, douleurs dentaires, douleurs musculaires ou articulaires, douleurs post-traumatiques (entorses, contusions),
• Les règles douloureuses (dysménorrhées),
• Les douleurs liées à un état grippal.
Grâce à la diversité de ses formes, Nurofen s’adapte à plusieurs tranches d’âge et types de douleurs. Il est disponible sans ordonnance pour des traitements de courte durée, dans des dosages adaptés.
?? Nurofen est un AINS : bien qu’efficace et accessible, son utilisation doit respecter des règles précises pour limiter les risques d’effets indésirables, en particulier digestifs, rénaux ou cardiovasculaires. Il est déconseillé en cas de pathologie chronique sans avis médical préalable.
Le principe actif de Nurofen est l’ibuprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) doté de propriétés antalgiques, antipyrétiques (contre la fièvre) et anti-inflammatoires. Sa concentration varie selon la forme pharmaceutique.
Excipients notables :
Comprimés :
• Lactose monohydraté (forme classique),
• Amidon prégélatinisé,
• Talc, silice colloïdale, stéarate de magnésium,
• Enrobage contenant du saccharose et des colorants.
Capsules molles :
• Macrogol, potassium hydroxide, gélatine, glycérol, sorbitol.
Suspension buvable :
• Arômes (framboise, fraise ou orange),
• Saccharine sodique, maltitol liquide,
• Acide citrique, hydroxyéthylcellulose.
? Les excipients peuvent varier selon les versions et les génériques. Certaines formes peuvent contenir :
• Du lactose, glucose, sorbitol ou aspartam (attention aux intolérances),
• Des colorants ou des agents de conservation.
? Il est donc essentiel de vérifier les excipients chez les patients allergiques, intolérants ou atteints de phénylcétonurie.
L’ibuprofène, principe actif de Nurofen, est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) dont l’usage nécessite plusieurs précautions pour limiter les risques de complications, en particulier chez certains profils de patients ou en cas d’association médicamenteuse.
Surveillance de la dose et durée du traitement :
• Utiliser à la dose minimale efficace et pendant la durée la plus courte possible.
• Éviter l’utilisation prolongée sans avis médical : au-delà de 3 jours en cas de fièvre ou 5 jours en cas de douleur, un bilan médical est requis.
Populations à risque :
• Personnes âgées : plus à risque de troubles gastro-intestinaux, rénaux ou cardiovasculaires.
• Patients ayant des antécédents d’ulcères gastroduodénaux, de saignements digestifs, de colite, de maladie de Crohn.
• Insuffisants rénaux, hépatiques ou cardiaques : risque de décompensation, à surveiller étroitement.
• Enfants : respecter strictement les dosages adaptés au poids. Ne pas administrer chez les nourrissons de moins de 5 kg ou moins de 3 mois.
Risques gastro-intestinaux : Peut provoquer des ulcères, hémorragies ou perforations digestives, parfois graves, même sans symptômes préalables. Le risque augmente avec l’âge, la dose, la durée du traitement et l’association avec d’autres AINS, corticostéroïdes ou anticoagulants.
Risques cardiovasculaires et rénaux : Peut entraîner une élévation de la tension artérielle, une rétention hydrosodée, une insuffisance cardiaque ou rénale.
Les patients souffrant de pathologies cardiovasculaires connues ou à risque doivent consulter un professionnel avant utilisation.
Interactions médicamenteuses (à éviter avec) :
• Aspirine et autres AINS (majoration des effets secondaires),
• Anticoagulants oraux (augmentation du risque hémorragique),
• Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), ARA II (risque d’atteinte rénale),
• Méthotrexate, lithium, ciclosporine, antihypertenseurs.
Grossesse et allaitement :
• Grossesse : Contre-indiqué au 3? trimestre (risque de toxicité fœtale cardiovasculaire et rénale). À éviter au 1er et 2? trimestre, sauf nécessité médicale avérée.
• Allaitement : L’ibuprofène passe faiblement dans le lait maternel. Son usage est généralement possible pendant l’allaitement, pour un traitement de courte durée à faible dose.
? Il est conseillé de prendre l’avis d’un professionnel de santé avant de prendre Nurofen si vous êtes polymédiqué, souffrez d’une pathologie chronique ou présentez des facteurs de risque cardiovasculaire, hépatique, rénal ou digestif.
La posologie de Nurofen varie en fonction de l’âge, du poids du patient, de la forme galénique utilisée et de l’indication (douleur, fièvre, inflammation). Il est impératif de ne pas dépasser les doses recommandées, et de respecter un intervalle minimal entre les prises.
? Comprimés ou capsules (adulte et adolescent ? 15 ans) :
• Dose habituelle : 200 mg à 400 mg par prise, selon l’intensité de la douleur ou de la fièvre.
• Intervalle entre deux prises : minimum 6 heures (ou 8 heures pour les fortes doses).
• Dose maximale : 1 200 mg par 24 h en automédication (jusqu'à 2 400 mg/j en cas de prescription médicale).
• Durée du traitement : 3 jours en cas de fièvre, 5 jours en cas de douleur (sauf avis médical).
? Suspension buvable (NurofenEnfants) :
• Destinée aux nourrissons et enfants ? 5 kg (soit environ 3 mois).
• Posologie : 20 à 30 mg/kg/jour, répartis en 3 à 4 prises.
• Exemple pour un enfant de 10 kg : 5 ml de solution à 20 mg/ml, 3 fois par jour.
• Seringue-doseuse ou cuillère-mesure fournie.
• Durée maximale : 3 jours sans avis médical.
? Suppositoires pédiatriques :
• Utilisés lorsque la voie orale n’est pas possible.
• Dose équivalente à 20-30 mg/kg/jour, en 3 à 4 prises.
• Suppositoire 60 mg : nourrissons de 6 à 24 mois.
• Suppositoire 125 mg : enfants de 2 à 6 ans.
? Conseils importants :
• Prendre les comprimés ou capsules avec un grand verre d’eau, de préférence au cours des repas pour limiter les effets digestifs.
• En cas de pathologie chronique, de traitement prolongé ou chez le sujet âgé, une adaptation posologique peut être nécessaire.
?? Ne jamais associer plusieurs AINS simultanément. Ne pas associer avec d’autres antalgiques sans avis médical (ex. paracétamol, aspirine, codéine).
Comme tout médicament, Nurofen (ibuprofène) peut entraîner des effets indésirables, bien que tous les patients n’y soient pas sujets. Leur fréquence varie selon la dose, la durée du traitement, le terrain médical du patient, et la voie d’administration utilisée.
Effets gastro-intestinaux :
• Très fréquents ou fréquents : Douleurs abdominales, nausées, diarrhée, dyspepsie, flatulences.
• Moins fréquents : Vomissements, constipation.
• Rares à très rares : Ulcères gastro-duodénaux, perforations, hémorragies digestives (parfois mortelles, surtout chez les sujets âgés), Gastrites, œsophagites, pancréatites.
Effets cutanés :
• Réactions allergiques : éruption, urticaire, prurit.
• Réactions graves rares : Syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (Lyell), dermatite exfoliative, photosensibilité.
Effets hépatiques :
• Élévation transitoire des enzymes hépatiques.
• Cas isolés d’hépatite, parfois grave, avec ou sans ictère.
Effets rénaux :
• Rétention hydrosodée, œdèmes.
• Insuffisance rénale aiguë (surtout chez les patients à risque : déshydratés, insuffisants rénaux, cardiaques ou hépatiques).
• Néphrite interstitielle, syndrome néphrotique (très rare).
Effets cardiovasculaires :
• Hypertension artérielle, palpitations.
• Œdèmes périphériques.
• Risque accru d’accidents thromboemboliques (infarctus du myocarde, AVC) en cas d’utilisation prolongée ou à fortes doses.
Effets respiratoires : Dyspnée, asthme, bronchospasme (notamment chez les sujets allergiques à l’aspirine ou à d’autres AINS).
Effets neurologiques :
• Céphalées, vertiges, somnolence.
• Troubles de la vision (réversibles), acouphènes.
• Confusion mentale, troubles de l’humeur (plus rares).
Autres effets rares :
• Réactions hématologiques : anémie, leucopénie, thrombopénie, agranulocytose.
• Réactions d’hypersensibilité généralisées : œdème de Quincke, choc anaphylactique (exceptionnel mais grave).
? En cas d’apparition de signes de réaction allergique sévère, de troubles digestifs inhabituels, de maux de tête persistants ou d’altération de l’état général, il convient de cesser immédiatement le traitement et de consulter un médecin.
L’utilisation de Nurofen (ibuprofène) est formellement contre-indiquée dans plusieurs situations cliniques, en raison du risque d’aggravation de l’état de santé ou de survenue d’effets indésirables graves.
Contre-indications absolues :
• Hypersensibilité à l’ibuprofène, à un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) ou à l’un des excipients.
• Antécédents d’allergie grave (bronchospasme, asthme, rhinite, œdème de Quincke, urticaire) déclenchée par la prise d’aspirine ou d’un autre AINS.
• Ulcère gastro-duodénal actif, ou antécédents d’ulcères récidivants ou de perforation digestive.
• Saignement gastro-intestinal actif, ou hémorragie digestive récente.
• Antécédents d’hémorragie cérébrale ou autre saignement actif.
• Insuffisance hépatique ou rénale sévère.
• Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée.
• Lupus érythémateux disséminé ou autres maladies auto-immunes avec atteintes systémiques (risque accru de méningite aseptique).
• Grossesse à partir du 6? mois révolu (3? trimestre) : risque de toxicité cardiovasculaire et rénale chez le fœtus, ainsi que de complications obstétricales.
Contre-indications spécifiques à certaines formes :
• Pour les suspensions buvables pédiatriques : nourrissons de moins de 5 kg (soit environ moins de 3 mois).
• Pour les comprimés ou capsules : enfants de moins de 15 ans, sauf indication pédiatrique spécifique et formulation adaptée.
Précautions supplémentaires :
• Dans les cas suivants, l’utilisation est déconseillée sans avis médical :
• Antécédents de maladies digestives chroniques (colite ulcéreuse, maladie de Crohn).
• Troubles de la coagulation ou traitement anticoagulant en cours.
• Diabète, hypertension artérielle, hyperlipidémie ou tabagisme (risques cardiovasculaires accrus).
• Prise concomitante d’autres AINS, d’aspirine à visée antalgique ou anti-inflammatoire, ou de corticostéroïdes.
? Une évaluation médicale est indispensable avant toute automédication chez les patients présentant un terrain à risque, une pathologie chronique, ou recevant plusieurs traitements.
Quelle est la différence entre Nurofen et paracétamol ?
Le Nurofen contient de l'ibuprofène (anti-inflammatoire) qui agit sur l'inflammation et la douleur, tandis que le paracétamol agit uniquement sur la douleur et la fièvre.
Puis-je prendre du Nurofen à jeun ?
Il est préférable de prendre le Nurofen pendant ou après les repas pour éviter les irritations gastriques.
Puis-je associer Nurofen et paracétamol ?
Oui, sous avis médical, ces deux médicaments peuvent être associés car ils agissent différemment. Respectez les doses de chacun.
À partir de quel âge peut-on donner du Nurofen ?
À partir de 3 mois ou 5 kg de poids corporel. Utilisez les formulations pédiatriques adaptées.
Combien de temps puis-je prendre du Nurofen ?
Maximum 3 jours pour la fièvre et 5 jours pour la douleur sans avis médical. Un usage prolongé peut être dangereux.
Le Nurofen est-il plus efficace que le paracétamol ?
Pour les douleurs inflammatoires (entorses, règles douloureuses), le Nurofen peut être plus efficace. Pour les autres douleurs, l'efficacité est comparable.
Puis-je prendre du Nurofen si j'ai des problèmes d'estomac ?
Non, évitez le Nurofen en cas d'ulcère ou de problèmes gastriques. Préférez le paracétamol.
Le Nurofen peut-il faire baisser la tension ?
Non, mais il peut parfois augmenter légèrement la tension artérielle. Soyez prudent si vous êtes hypertendu.
Puis-je prendre du Nurofen avant une intervention chirurgicale ?
Informez toujours votre chirurgien. Le Nurofen peut augmenter les risques de saignement et doit souvent être arrêté avant l'opération.
Puis-je conduire après avoir pris du Nurofen ?
Oui, le Nurofen n'altère généralement pas la vigilance, sauf en cas d'effets indésirables (vertiges).
Le Nurofen est-il compatible avec l'alcool ?
Évitez l'alcool qui augmente les risques de troubles gastriques et d'atteinte du foie.
Que faire si le Nurofen ne fait pas effet ?
Si la douleur persiste après 48h de traitement, consultez un médecin. N'augmentez pas les doses vous-même.